Cet article est un hommage aux familles mauvezinoises et alentours ayant apportées leurs talents au jeu de rugby à XV de la Renaissance Sportive Mauvezinoise. Nous avons rassemblé des photos de frères de sang qui ont porté le même maillot que leurs frères de club.
Cet article était également l’occasion d’évoquer la culture rugbystique du club.
Les Pénibles savent que les mauvezinois et mauvezinoises ont la mémoire courte. Et ce phénomène va en s’aggravant et s’accélérant dans notre société de consommation de l’image dont les stars éphémères tombent dans l’oubli alors qu’elles viennent à peine d’apparaître fragilement sous le feu des projecteurs cathodiques. Et puisque nous parlons de télévision justement, il faut savoir que l’histoire du village gersois de Mauvezin est éternellement liée à celle de Roger Couderc, le célèbre journaliste commentateur des matchs de rugby à XV à la radio et la télévision. Cet immense contributeur à la démocratisation du sport d’Ovalie en France aura choisi comme dernière demeure le village de son épouse. Ce village de la naissance de sa passion inconditionnelle du rugby à XV. Il s’agit d’un fort héritage historique pour le rugby mauvezinois…
Ici il ne sera guère question de fragilité, car les gaillards ci-dessous ont évolué dans un club qui fut redouté jusque dans des territoires éloignés de notre Gascogne natale et plus précisément de notre cher comité Armagnac Bigorre. Pour beaucoup de nos adversaires, recevoir les maillots bleus de Mauvezin n’était pas une partie de plaisir, et encore moins de venir jouer au ballon ovale sur la rude verdure pentue du stade Marcel Gilard. Cette réputation fut superbement illustrée dans la chanson « Mauvezin » par l’ancien joueur de rugby mauvezinois auteur-compositeur-interprète Nounours Grabowski (aussi dans la chanson « Le chant du coq » qu’il a écrit pour la Fanfare des Astiaous).
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Le rugby à Mauvezin : la tradition et les « tripards »
A Mauvezin, on aime les grandes chandelles au milieu du terrain et nous n’aimons pas les porteurs de ballon qui font du travers : quand un type décide de ne pas pêter tout droit on entendra bien souvent un champignon (un vieux avec un béret) gueuler en gascon :
– « Et Oun bas, tu ? » (Et où tu vas, toi ?)
et un autre de rajouter :
– « Hilh de pute macarèu, qu’ei pas beroi , aquet type ! »
( !! ** ?** ?!! Il est pas terrible ce type !).
Bernard Diana,
un joueur dans la tradition mauvezinoise
des demis d’ouverture tacticiens
au coup de pied de mammouth,
tels Max Douard, Philippe Baudé,
Patrick Villemur, les frères Bonnassies, etc.
Les « coups de scie » et autres « coups de râpe » vont bon train autour du terrain. A la fin du match, le tas de sciure laissé par ces experts en menuiserie verbale et assassine pourrait remplir les bodegas d’une saison entière de feria…
Nous avons plus que des supporters. Nous avons des «tripards» : ceux qui aiment leur club et leur clocher avec leurs tripes, jusqu’à ne plus adresser la parole à leur petit-fils parce qu’il a signé dans un autre club, même éloigné géographiquement. S’il a signé trop près, à Gimont ou à L’Isle-Jourdain, le joueur en question est pratiquement sûr d’être déshérité (nous exagérons à peine…).
Patrick « Villou » Villemur,
demi de mêlée et demi d’ouverture
En plus d’être un excellent joueur
et un spécialiste des drops,
Il est aussi le seul joueur de rugby à 15 du monde
qui commente les matchs en même temps qu’il les joue.
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La mauvezinoiserie
Une fois que le match est terminé, les tripards se retrouvent sous la halle du village, où l’on peut assister depuis des générations à de magnifiques débriefings où se mélangent les commentaires sur le match, les querelles politiques, familiales et les batailles de voisinages. N’oublions pas que nous sommes à Mauvezin, les « Mauvais Voisins« .
Cet état d’esprit virulent a été superbement baptisé la « Mauvezinoiserie » par notre très cher Etienne « Faufau » Fauguières, ce fabuleux éducateur qui fut le mentor rugbystique de beaucoup de Pénibles Rugbymen…
L’histoire de la R.S.M. est aussi le reflet de notre culture, elle est empreinte de rapports souvent orageux entre les gens, de jalousies et guerres intestines, de démissions, de licenciements, de putschs quasi militaires, de retours d’entraîneurs ou de joueurs après des exils plus ou moins volontaires…
Nous vous proposons ici d’enterrer la hache de guerre pendant un moment, de faire une trêve et de nous souvenir des bons moments que nous avons passé dans ce club.
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Un clin d’œil à nos aînés
Avec l’évocation ci-dessous de certains des joueurs qui ont particulièrement laissé leur empreinte ces 30 dernières années nous ne voulons pas tomber dans la nostalgie, mais plutôt parler un peu de notre histoire et de notre culture marquée par les rebonds capricieux de ce ballon. Que les nouvelles générations en prennent le meilleur pour embellir leur vie avec ce merveilleux sport de rugby qui nous a appris tant de choses…
Parmi les quelques fragments de photos de ces « frères de sang » vous reconnaîtrez quelques figures mauvezinoises. Avec ce clin d’œil à nos aînés nous souhaitons rendre à César ce qui appartient à César.
Dédé Baron « Prince de l’attaque » fout le feu à la pelouse du stade Marcel Gilard
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Merci aux dirigeants, familles et entraîneurs
Il ne peux y avoir ni de grands clubs ni de grands joueurs sans le fabuleux travail des dirigeants, le savoir faire, la passion et le temps qu’accordent les éducateurs aux jeunes pousses et les entraîneurs aux équipes seniors. On ne peut pas non plus être un grand joueur sans le soutien de la famille, que celle-ci soit passionnée ou non par ce jeu.
Nous remercions :
Les personnes qui ont contribué à l’élaboration de cet article. Dans le désordre : les parents de certains joueurs, les joueurs eux même, leurs épouses ainsi que le présentateur de JOUR DE RUGBY, je veux nommer le célèbre José Alvès (Millaaa dieux daaaa millaaa dieux !!!!!!!) qui nous a raconté quelques anecdotes et bribes de carrières de joueurs que la plupart des Pénibles n’ont pratiquement jamais vu jouer.
Nous adressons à tous les dirigeants anciens, présents et à venir notre reconnaissance et notre amitié, et nous faisons un clin d’œil aux présidents qui ont marqué leur temps : Jacques Saubestre, Jean Lannes, Les Gilard père et fils, Denis Carrère, Gérard Pédoussaut, Christian Verdié, etc………
Les éducateurs et les entraineurs dont une majorité ont aussi été des joueurs de la R.S.M. : « Jep » Traverse, Max Barrau, Jacques Balandrade, Jacques « Quillon » Vidal, Claude Labatut, « Jacky » Brun, Jean-Claude « Bambam » Bourdette, Jean-Jacques Bach, Etienne « Faufau » Fauguières, José et Jérôme Alvès, Patrice et Thierry Pomès, Bernard Molé, Gibrac, Gilles Taché, Christophe « Trouch » Brunet, Bernard Finestre, Edgar « Scop » Scopel, André « Dédé » Lagarde, Jean-Luc « La Buse » Dambies, Luc « Le Piaf » Piazzer, etc…….
Merci à nos familles et merci à nos compagnes, épouses et Péniblettes qui ont soigné nos blessures morales et physiques après les matchs. Merci à elles d’avoir souvent supporté d’être réveillées en pleine nuit, lorsque chacun de nous renversait les meubles de la maison, le dimanche soir, en rentrant complètement torché de nos troisièmes mi-temps endiablées (où la règle du « Manger c’est tricher » était de mise…).
Anciens joueurs et dirigeants rassemblés pour les 100 ans de rugby à Mauvezin
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Les autres joueurs de la R.S.M….
Bien sûr, dans cet article, nous mettons en avant les joueurs « frères de sang« , mais nous n’oublions pas tous les autres illustres joueurs, nos « frères de club« , qui ont joué dans cette équipe. Citons-en ici quelques uns :
Paul Barella, Pierrot Douat, Jean-Claude Bianco, Jean-Marc Irague, Pierrot Julian, « Kaké » Castéra, Hervé Bassat, Philippe Touge, Philippe Baudé, Christian « Léo » Labédan, Jean-Luc « La Buse » Dambies, Luc « Le Piaf » Piazzer, Thierry « La Carpe » Bragato, Edgar « Scop » Scopel, Thierry Guiraud, « Jean-Phi » Saura, et tous les autres, à qui nous adressons nos amitiés.
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Une ou deux anecdotes…
Marcel « Farine » Serre. A Mauvezin nous avons des joueurs aux techniques individuelles très particulières : ainsi, le pauvre Marcel « Farine » Serre était le seul talonneur du monde rentrant en mêlée sans se lier avec ses piliers (c’était surtout parce qu’il avait été opéré des deux épaules…). Une technique peu appréciée par un arbitre un jour de match à Vic-Fezensac, puisque celui-ci exclura « Farine » du terrain.
A Saint-Girons, lors d’un match de La R.S.M. à l’extérieur, les joueurs de l’équipe première furent intrigués par la présence d’un joueur de couleur, un ailier dans le camp adverse. Les gascons sont de nature tolérante, et cela est indiciblement lié à leur naturel très curieux. Le philosophe gasco-agenais Michel Serres amoureux de rugby (il a fait rentrer le mot « Ovalie » dans le dictionnaire de l’Académie Française) a trés bien dit : « L’apprentissage, c’est le métissage« . Il faut reconnaître que dans les années 70, il était très rare de rencontrer un joueur noir dans une équipe du terroir, de l’Ariège en l’occurrence. Les joueurs de la R.S.M. se sont dits : « On va le tester pour voir ce qu’il vaut, ce type« . Peu après le coup d’envoi, un ballon arrive sur Michou (voir plus bas, « Les frères Douard »), à l’arrière, qui fout une « chandelle » sur le type. Résultat des courses : l’ailier adverse réceptionne le ballon et nous fout un essai en contre de 80 mètres. Le commentaire de Michou : » Hé bé finalement, il est bon, ce type…. ».
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Les Pénibles et la R.S.M.
Vous en trouverez 12 dans les photos de « frères de sang » ci-dessous. Sur un total de 46 membres des Pénibles il y en a 25 autres qui ont porté le maillot de la R.S.M : Jérôme « Bambou » Barbuio, David « baqu » Baqué, Frédéric « Le Mundial » Bragato, Philippe « Le Long » Bragato, Chistophe « Cande » Candelon, Pierre « Kéké » Cayrel, Christophe « Conste » Constant, Gilles « Le Moine » Dessein, Chistophe « Dianou » Diana, Stéphane « Chorbes » Dorbes, Fabien « Le Phasme » Douard, Marc Dupouy, Pierre « Chou » Dupré, Stéphan « Buck » Hilou Lespès, Romain « Romanec » Julian, Pascal « Mumu » Muryn, Frédéric « Le petit Craps » Marot, Frédéric « Le Mass » Masseil, Pierre « Bisou » Masseil, Laurent « Le Corbac » Pascolini, William « Willy » Roux, Stéphane « Rodge » Vayr, Pascal « Le Wylde » Wydler.
Sur les 21 joueurs au total dans l’équipe cadets ci-dessous, 14 sont des Pénibles
Cadets R.S.M. 1985
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Les frères de sang de la R.S.M
Les frères Gaiardo :
la vitesse et la vaillance
Alain Gaiardo
un rude pilier dans la pure tradition mauvezinoise
Henri Gaiardo
un 3ème ligne aile authentique : la vitesse, l’adresse, le plaquage vigoureux et tout cela avec de la classe !
Patrick Gaiardo
un arrière exemplaire d’une grande adresse
Guy Gaiardo
Le quatrième frère Gaiardo, Guy (pas de photo disponible, désolé…) qui jouait troisième ligne en junior, était doté comme ses frangins de très grosses qualités de joueur.
Les frères Douard : le coup de pompe de Max
et les légendaires relances de Michou
Max Douard
demi d’ouverture tacticien au coup de pied magistral, également très adroit au jeu à la main.
Michel Douard « Michou »
arrière aux cannes de feu, à l’adresse et au jeu instinctif dont les fulgurantes relances naissaient parfois dans notre en but. La » French Touch » mauvezinoise ?
Les frères Finestre
Attention : c’est du gaillard
Bernard Finestre » Fifi «
a joué tous les postes en première ligne mais c’est surtout au poste de pilier droit qu’il s’est épanoui, notamment en nationale..
Jacques Finestre
en première ligne comme son frère mais c’est sur le côté gauche qu’il excellait.
Les frères Daroles :
le physique associé à la technique
Michel
seconde ou troisième ligne dans la tradition de la vaillance mauvezinoise ; ce qui ne l’empêchait pas d’être un grand spécialiste des feintes de passe !
Pascal
troisième ligne aile. Un redoutable attaquant, un avant aussi à l’aise au milieu des » gros » que parmi les trois quarts.
Bernard
troisième ligne centre. Un joueur complet et un excellent plaqueur.
Les frères Sartorel : les cannes de Titou
et les trois mi-temps de Christian
Titou Sartorel
un solide pilier, adroit, avec de très bonnes cannes.
Christian Sartorel « Sarto »
aux lignes arrières durant les deux premières mi-temps, c’est dans la troisième mi-temps qu’il excelle. En effet, les performances de Sarto ne se limitent pas au rugby : celui-ci détient à Mauvezin le record absolu de sélections pour les ferias de la San Fermin (les fêtes annuelles de juillet à Pampelune).
Les frères Ritouret :
pour l’un le gaz, pour l’autre la vista
Serge Ritouret
un trois quart aile avec des cannes de feu,
le roi du crochet (intérieur, extérieur) et du cadrage débordement où il excellait : essai a la clé !
Jean-Luc Ritouret
un demi de mêlée avec la « vista », une bonne orientation du jeu, très fort « au ras », se faufilant dans des trous de souris pour des essais typiques d’un 9.
Les frères Laborde :
du plaquage et encore du plaquage
Christophe Laborde
un trois-quart centre, c’est un redoutable défenseur au service de son équipe.
Jean-Pierre Laborde
troisième ligne ou talonneur. Un joueur dans la tradition de la vaillance mauvezinoise.
Les frères Larribeau
une marque de fabrique : la vaillance encore et toujours
Joël Larribeau « Jo »
troisième ligne aile. Tandis que certains chassent la bécasse le dimanche, avec lui c’est plutôt les demi d’ouverture qui prennent des plombs dans les cannes. Cet infatigable technicien est un spécialiste du plaquage et de la récupération de ballons.
Jean-Jacques Larribeau
(Pénible Jack)
un talonneur de grande classe alliant la vaillance , la technique et le » gaz « .
Les frères Bonnassies :
Vincent le botteur et François le stratège
François Bonnassies
demi de mêlée et demi d’ouverture. La » vista » et l’intelligence dans l’application des combines de jeu.
Vincent Bonnassies
(Pénible Bona)
demi d’ouverture comme son frère. Son gros coup de pompe a souvent permis à la R.S.M de faire la différence dans les matchs serrés.
Les frères Pomès :
taillés dans le roc
Thierry Pomès
d’abord seconde ligne puis un des premiers piliers moderne, il est sans doute la réincarnation d’un solide chêne.
Patrice Pomès
(Pénible « La Pomme »)
il a joué à tous les postes de la charnière aux lignes arrières, mais c’est surtout un trois-quart centre dont la vaillance n’a d’égale que ses qualités de défenseur. Il est toujours au bon endroit au bon moment.
Les frères Santarosa :
la puissance de Jean-Pierre, Phil « L’arracheur »
Jean-Pierre Santarosa
un solide gabarit pour un trois-quart centre, de puissants passages en force, mais aussi des passes à son pote Ramboer, avec qui il formait la paire de centres « Starsky et Hutsh » en junior.
Philippe Santarosa
(le Pénible Phil)
seconde ligne, le meilleur arracheur de ballon d’Armagnac-Bigorre. Très adroit, grand spécialiste du harcèlement défensif à rendre fou les packs adverses.
Les frères Brasset : Bertrand le vaillant
Guylain le roi des airs et Greg le tamponneur
Bertrand Brasset
seconde ligne, un joueur trés vaillant, dans la tradition mauvezinoise : toujours « à la mine » à « bouger de la viande » !
Guylain Brasset
troisième ligne aile ou troisième ligne centre. C’est un adroit joueur de ballon. Sa bonne détente et sa grande taille en faisait le roi des airs à l’époque où il était interdit de soulever les sauteurs en touche.
Grégoire Brasset
(Pénible Greg)
un joueur adroit de grande endurance. C’est aussi un sacré « tamponneur » qui adore les plaquages.
Les frères Pérusin : programmés pour gagner
le rugby et leur sang ne font qu’un
Patrick
talonneur ou pilier gauche,
c’est une manieur de ballon solide et rude.
Pascal
un talonneur de tempérament,
dynamique et très dur au combat.
Thierry
troisième ligne aile ou centre,
un joueur vaillant et un gros plaqueur.
Michel Pérusin
pilier droit, fidèle à la marque de fabrique « maison » de rudesse et de solidité
Parmi les devises de la famille : « on ne s’échappe jamais ». Les adversaires de la R.S.M. en ont bien souvent fait la douloureuse expérience…
Les frères Escalas :
le pied de Philippe, la maîtrise des airs pour Jérôme
Philippe Escalas
(Pénible Gainsbe)
demi d’ouverture adepte du coup de pied tactique, mais aussi très bon commentateur : c’est lui, qui, lors d’un match de foot des Pénibles, après avoir raté un tir, s’exclama : « Putain, quel tir de femme enceinte ! ».
Jérôme Escalas
(Pénible « Le Jar »)
un troisième ligne centre, physique, qui fût un des meilleurs vendangeurs de ballons en touche de la R.S.M.
Les frères Lacourt :
Thierry « La Bombe », Patrick, les tampons
Patrick Lacourt
(Pénible Tripack)
au poste de trois quart centre, il est plus réservé que son frère, mais possède comme lui de grosses qualités de joueur : très bon défenseur et manieur de ballon, vaillant et déterminé.
Thierry Lacourt
(Pénible Trabic)
l’incarnation la plus parfaite de ce que peut être un demi de mêlée : petit, filou, vif, et adroit comme un diable (à la main comme au pied), une gueule infernale, un sens du jeu exceptionnel en attaque comme en défense.
Les frères Lannes :
la vitesse devant et derrière
Olivier Lannes « Titou »
(Pénible Oliver)
trois-quart centre, arrière et surtout ailier associant la technique et des cannes de feu au service d’un esprit de gagneur.
Pierre Lannes
(Pénible Titou)
troisième ligne centre avec de la puissance dans les jambes comme son frère, il aime les petits côtés en association avec son demi de mêlée pour de redoutables « 89 ».
Les frères Arnaud :
la mine, c’est leur métier
Valéry (Pénible Valoche)
seconde ligne ou troisième ligne vaillant et guerrier, il est dans la lignée de ces quelques joueurs qui ont contribué largement à perpétuer la redoutable réputation de l’équipe de rugby de Mauvezin.
Florent
un seconde ligne de devoir, qui comme son frère, ne s’est jamais échappé, surtout pas à l’extérieur. Quand on est un adversaire de la famille Arnaud, on apprend dés la première mêlée que l’on va pas trop se marrer pendant le match…
Les frères Dalavat :
ils sont nés guerriers
Nicolas Dalavat
un talonneur tonique et virulent. C’est tout ce que l’on demande a un joueur de devoir, si utile dans un pack d’avant
Sébastien Dalavat
un troisième ligne aile plaqueur hors pair, vaillant et avec du gazzz…….
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Et l’histoire continue…
Thibault et Clément Pérusin
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Epilogue
Pour la plupart des Pénibles et de nos célébrités rugbystiques avec qui nous avons partagé le maillot, l’évocation de ces noms, de cette équipe de rugby et de ce stade fera remonter plus que des souvenirs, des sensations puissamment ancrées dans nos chairs : des mélanges d’impressions venant de tous nos sens pour créer un instant unique du monde d’ovalie : le fabuleux moment de la sortie du vestiaire, avant le couloir, où les effluves d’Algipan, de Dolpic, et autres antalgiques locaux vous remontent dans les naseaux jusqu’à l’ivresse.
L’étrange brume de la transpiration de l’échauffement est parcourue de courants d’air, glaciaux ou brûlants selon la saison, mais jamais tempérés.
Nous sommes tous là, tous resserrés, ensemble, maillots contre maillots jusqu’au puissant et strident coup de sifflet de l’arbitre raisonnant dans ce couloir exigu comme un cri libérateur : après avoir croisé ou évité les regards de nos adversaires nous attendent aussitôt l’oxygène, la lumière et la rumeur des spectateurs à la sortie du couloir.
A quelques pas de là, de joyeux fantômes sortent de la terre comme tous les dimanche de match à Mauvezin : invisiblement ceux-ci viennent survoler les poteaux du terrain sacré. Si l’on ferme les yeux en rentrant sur le terrain on peut même entendre le plus célèbre d’entre eux nous encourager en chuchotant : « Allez les petits !« …
Voir la journée des 100 ans de rugby à Mauvezin.
Auteurs de l’article : les Pénibles Chou et Titou
© Les Pénibles 2005
RSM Renaissance Sportive Mauvezinoise 32120 Mauvezin, Gers en Gascogne.
Téléphone : 05 62 06 71 21
6 réponses à “La R.S.M. : une histoire de famille”
Rappelle toi Titou le temps que ça nous a pris pour cet article mais c est vraiment un super souvenir et des fous rires incroyables . Quand je relis l article je me rappelle des entretiens qu on a eu avec les uns et les autres pfff….
Oui Chou, quelle excellente idée d’article tu as eu là. Beaucoup de boulot, mais que de bon moments partagé avec José et les autres. Je suis fier de ce que nous avons fait.
[…] premièrement, parce que comme Obélix est tombé dans la marmite de potion quand il était petit, je suis tombé dans le rugby étant tout petit; deuxièmement, parce qu’un certain archaïsme dans le rugby le rend particulièrement […]
Bravo à vous , quel travail super rétrospective sur la RSM …. J’ai connu et reconnu tout le monde . Merci à vous.
[…] Jean-françois Grabowski, dit « Nounours » est un musicien et poète originaire de notre cher village de Mauvezin, berceau des Pénibles, et il fut aussi un joueur de rugby de la Renaissance Sportive Mauvezinoise. […]
[…] La R.S.M. : une histoire de famille […]